Qui sommes-nous?

 Le Polyéthylène téréphtalate, aussi connu comme PET est une matière durable et fiable ayant permis aux embouteilleurs de brasser des volumes beaucoup plus importants depuis les cinq dernières décennies du fait de sa résistance aux chocs et à la chaleur.  Ce matériel trouve sa place sur nos étagères et dans nos meurs, suite à une certaine tolérance de la part des gouvernements et des ONG du fait que la matière elle-même soit recyclable indéfiniment. En effet, plus de 50% de la matière utilisée pour produire les bouteilles aujourd’hui  est issue du recyclage. Dite RPET, l’industrie poussée par les lobbies « green »  cherche à obtenir des bouteilles avec pas moins de 85 % de cette matière dans les 5 prochaines années. 

Travaillant conjointement avec les différents acteurs tels que le gouvernement, les embouteilleurs, les ONG ainsi que les collecteurs individuels ; Reso Green contribue pleinement à une réduction de la pollution et a une Ile Maurice plus verte. Le cœur du business se lie en effet à cette collecte, mais aussi principalement au traitement de cette dernière. Traitant essentiellement des bouteilles, la compagnie se vœux aussi traiter des préformes, de la résine et des lumps de PET qui sont issues de la fabrique de préformes de PET locale.

Toute cette matière collectée est ensuite redirigée vers notre usine où elle sera traîtée. Si nous mettons en chiffres plus concrets, le tonnage traité dans l’usine représente entre 1,5 à 2,2 millions de bouteilles triées et traitées. Ce volume ne peut être traité manuellement ; de ce fait le traitement et la plus-value se font à travers un circuit de machines spécifiques, importées à l’île Maurice spécifiquement. Cette dernière permet de traiter une tonne de plastique à l’heure. 

Cependant, malgré que ces chiffres nous apparaissent invraisemblables, ils ne représentent aujourd’hui qu’un tiers de la production locale de bouteilles en PET vendues chaque mois. Avec une estimation de vente de 320 tonnes de bouteilles et seulement deux tiers collectés, la différence est encore bien trop présente pour une île Maurice durable. 

En effet, ces quantités pourraient être revues à la hausse, mais le concept du recyclage en lui-même reste terriblement abstrait pour la plupart des Mauriciens. Ce concept est dit jeune et ne date que d’une quinzaine, voire d’une vingtaine d’années et trouve beaucoup de mal à s’implanter dans les mœurs mauriciennes. Nous avons vu cependant, l’émergence de point de collecte à apport volontaire grandie lors de ces cinq dernières années au bonheur des collecteurs indépendant. Ce dernier, c’est cependant trouver face à un nouveau problème, celui de la logistique transport de la collecte des différents acteurs ayant positionné ces stations et du débordement de ces dernières. Le sentiment de découragement qui s’en est découlé se ressent encore dans la mode et cet engouement qui s’était généré autour du recyclage. Ce découragement vient aussi d’un souci de transparence face aux collecteurs indépendants qui a du mal à cerner l’importance et l’impact directe de son geste sur l’environnement. 

De ce fait, l’association et l’entraide de toutes les parties concernées aujourd’hui est primordiale dans le suivit et la survie de tout cet Éco-organisme « vert ». La perte d’une de ces parties pourrait venir bouleverser les réalisations et les moyens élaborés et engendrés à ce jour. Une collaboration encore plus ardue de la part de Reso green avec ces différents collaborateurs est en train de se mettre en place pour augmenté le non seulement le nombre de collecteurs, mais aussi le nombre de points de collecte disponible à travers l’île. 

 Voulant en effet consolider cet éco-organisme et augmenter les chiffres de collecte, le gouvernement mauricien a décidé d’implémenter dans ce sens suite au budget 2021-2022 une consigne sur chaque bouteille qui sera ensuite restituée au consommateur lors de la remise de cette bouteille l’organisme désigné. Malgré la lourde logistique dernière ce projet et les contraintes qui seront engendrées. Monétisant le geste écolo, les Mauriciens seront aujourd’hui face à un défi qui sera de rendre leur île plus propre et bénéfique à tous.